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Ça se discute ...

16.10.18
En réponse à la publication, le 10 octobre 2018, d'un article dans l’hebdomadaire L’Express sur les génériques en France intitulé « le Rejet », le Leem réagit.
Ça se discute ...

L’article donne une lecture parcellaire du marché des génériques en France. Les 30 % de part de marché en volume sont en effet contestables, l’article ne précisant pas s’il s’agit des médicaments inscrits dans le répertoire de l’ANSM [1] ou hors de ce répertoire. Le taux de pénétration des génériques devrait être analysé sur la base de ce répertoire, la part des génériques y étant en volume de 80,7 %, soit au même niveau que l’Allemagne ou le Royaume-Uni (voir Bilan économique du Leem 2018, p.13 ).

Les médicaments génériques ont permis de réaliser des économies conséquentes au cours de ces dernières années en France : 2,9 milliards d’euros pour la seule année 2017 et près de 25 milliards d’euros en quinze ans, selon le Gemme.

Enfin, les officinaux français n’ont rien à envier à leurs homologues britanniques en matière d’obligation de substitution. Pour preuve, le taux de substitution de 88,1 % en France à fin 2017. L'objectif national de substitution générique pour 2018, fixé à 90 %, devrait donc être atteint d’ici la fin de l'année 2018.

[1]Le répertoire des génériques, créé et géré par l’agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) est constitué par les groupes génériques représentant le médicament princeps et ses génériques — commercialisés ou non.

 

 

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