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Octobre Rose : un mois de mobilisation contre le cancer du sein

10.10.22
A l’occasion de la nouvelle édition d’Octobre Rose, découvrez l'avancée de la recherche dans les traitements contre le cancer. Retrouvez également le témoignage de femmes qui ont toutes mené un combat contre le cancer du sein.

Aujourd’hui, nombre de cancers sont guéris et la mortalité continue de baisser grâce à des diagnostics plus précoces et à des traitements plus efficaces et plus ciblés. On assiste aussi à l’essor des traitements « sur mesure » grâce à une connaissance plus pointue des tumeurs.

cancer

Chiffres

44,4 % des morts par cancer dans le monde sont attribuables à un facteur de risque évitable. 33,9 % des cas de cancers dans le monde ont pour cause principale le tabac et 7,4 % l'alcool, selon une étude publiée en août 2022 dans The Lancet.

Contexte

● On estime à 382 000 le nombre de nouveaux cas de cancers et à 157 400 le nombre de décès en 2018 en France. Chez les hommes, les trois cancers les plus fréquents sont ceux de la prostate, du poumon et du côlon-rectum. Chez les femmes, ce sont les cancers du sein, du côlon-rectum et du poumon.

● La mortalité par cancer a diminué de 2 % par an chez les hommes et de 0,7 % par an chez les femmes entre 2010 et 2018. La proportion des personnes qui survivent après un cancer augmente globalement en France, malgré des différences selon la localisation de la maladie, selon une étude de Santé Publique France de juillet 2021. Parmi les cancers les plus fréquents, une augmentation significative de la survie nette à 5 ans est observée pour le cancer du sein (88% des malades survivent après cette période), les cancers du côlon et du rectum (63%) et le cancer du poumon, qui reste toutefois une maladie à "pronostic défavorable" (20% de survie à 5 ans).

● 60 % des cancers du sein, 44 % des cancers du côlon et 47 % des cancers du rectum sont dépistés à un stade précoce.

● En France, la recherche en cancérologie est l’une des plus actives au monde. Elle est soutenue par une volonté politique forte, qui s’est exprimée dès 2003 avec le lancement du premier plan cancer par Jacques Chirac, puis des trois suivants. Cette volonté s’est traduite, entre autres mesures, par la création en 2005 de l’Institut national du cancer (INCa).

● Pour contribuer à accélérer l’émergence de l’innovation au bénéfice des patients, la France met en place, depuis 2013, des essais cliniques d’un nouveau type dans le cadre du programme AcSé (Accès sécurisé à des thérapies ciblées innovantes). Ce dernier vise à proposer et sécuriser l’accès hors autorisation de mise sur le marché (AMM) à des thérapies ciblées pour lesquelles une indication existe déjà dans un autre organe.

Enjeux

●     Développer la prévention
       o    En diminuant les facteurs de risque : ainsi, la diminution de la consommation de tabac et d’alcool fait partie des objectifs du plan cancer 2012-2019, tout comme le développement de l’éducation et de la promotion de la nutrition et de l’activité physique.
      o    En augmentant le taux de couverture vaccinale contre le papillomavirus.
Ce vaccin prévient entre 70 et 90 % des infections en cause dans les cancers de l’utérus. Or, seules 21,4 % des jeunes filles de 16 ans sont vaccinées.

●   Détecter les cancers le plus précocement possible
Diagnostiquer le cancer le plus tôt possible augmente les chances de guérison.
Pour le moment, cette détection précoce repose sur le dépistage organisé des cancers pour lesquels un test existe et sur la sensibilisation du public à certains signes d’alerte.
En France, trois cancers font l’objet d’un dépistage organisé en population générale : le cancer du sein, du col de l’utérus et du côlon. Les taux de participation, en forte baisse, doivent être améliorés d’urgence.

Pour les cancers pour lesquels il n’existe pas de tests simples ou fiables il s’agit de :
       o    trouver des biomarqueurs spécifiques permettant le développement des biopsies liquides pour un dépistage très précoce des cancers ;
       o    utiliser l’intelligence artificielle, afin d’exploiter toutes les données disponibles et développer des algorithmes qui permettront un dépistage individuel.

●     Elargir l’arsenal thérapeutique pour une médecine personnalisée
La médecine personnalisée a pour objectif de proposer au patient un traitement adapté aux anomalies de sa tumeur. Elle repose actuellement sur deux types de traitements : les thérapies ciblées et l’immunothérapie.
Les thérapies ciblées bloquent la croissance ou la propagation de la tumeur et les traitements d’immunothérapie spécifique restaurent l’efficacité du système immunitaire.

Ces traitements, véritables innovations de rupture, amenés à devenir les piliers de la prise en charge du cancer, restent confrontés à plusieurs défis :
      o    Limiter les effets indésirables : l’action ciblée limite les dommages causés aux cellules saines, comme c’est le cas avec les chimiothérapies classiques, mais elle n’est pas dénuée d’effets indésirables.
      o    Trouver des biomarqueurs prédictifs de la réponse au traitement pour identifier les patients ayant le plus de chances de bénéficier du traitement et éviter d’exposer au traitement des patients non répondeurs.
      o    Comprendre l’hétérogénéité de la tumeur pour anticiper les résistances aux traitements.
En effet, une tumeur est composée de plusieurs types de cellules en constante évolution.

Nos actions

●   Les entreprises du médicament maintiennent une recherche particulièrement active avec 3 463 essais cliniques à promotion industrielle en cours de développement.
●   Elles multiplient les partenariats public-privé.
●   Elles investissent dans l’utilisation du numérique à tous les stades du développement du médicament, notamment pour designer des essais cliniques plus ciblés.
●   Elles mettent à la disposition des patients une information fiable et actualisée.
●   La prise en compte de la qualité de vie des patients, en coopération avec toutes les parties prenantes de leur parcours de soins, est une de leurs priorités.

 

Parce que la vie continue - Des patients témoignent : Mélanie et Géraldine

2 fois par semaine, 18 femmes se retrouvent pour vivre et partager ensemble leur activité favorite : pagayer le long de la Vilaine en Bretagne.
Leur point commun : elles ont toutes mené un combat contre le cancer du sein.