Le Leem

Présidence du Leem

01.02.24

Message de Thierry Hulot

Thierry Hulot en quelques mots

Thierry Hulot est diplômé en pharmacie et en métabolisme des médicaments (Université René Descartes et Université Paris Sud). Il est également titulaire d'un MBA de l'Université Ashridge (Royaume-Uni).
Il débute sa carrière en 1989 comme chargé d’études biopharmaceutiques au sein du laboratoire Delagrange.
En 1992, il rejoint Synthélabo Recherche comme chef de projet en pharmacocinétique clinique.
Thierry Hulot intègre le Groupe Merck en 1995, où il occupe différents postes en R&D en France et en Allemagne.

En 2007, il poursuit son activité en Suisse chez Merck Serono, après l’acquisition de Serono par le groupe Merck.
Il crée la fonction Management de Projets au sein de la nouvelle entreprise. Il dirige ensuite le cabinet du Président de Merck Serono jusqu'en 2012, avant de créer l’activité Biosimilaires en 2013.
En octobre 2013, il est nommé Directeur des activités industrielles et supply monde.

Depuis le 1er février 2017, Thierry Hulot est Président Directeur Général de Merck en France (avec 3 domaines d’activités : santé, sciences du vivant, électronique). Il est également Directeur Général de la division Biopharma en France. 
 

Sur le PLFSS 2023

La réaction du président du Leem au PLFSS 2023

 

Tribune dans La Revue Parlementaire, n°1013    

"Une France plus attractive, une industrie de santé plus forte, telles sont les clés de la résilience française"
 

Tribune

                                                                           Cliquez sur l'image pour lire la Tribune
 

 

Dans les médias

TH BFMBFM Business - 30.01.2024

Thierry Hulot était l'invité d’Hedwige Chevrillon dans l’émission « La Grande Interview » sur BFM Business, pour présenter le plan stratégique des entreprises du médicament.
Pour voir le replay, cliquez ici.

THRadio Classique - 15.11.2023

Thierry Hulot était l’invité de David Abiker.
Il a notamment évoqué le plan de lutte contre les pénuries de médicaments, l’accès aux médicaments innovants.

Pour voir le replay, cliquez ici.
 

T Hulot

BFM émission « Good Morning Business » - 16.05.2023

Thierry Hulot était l'invité de Christophe Jakubyszyn et Laure Closier sur le sujet des pénuries de médicaments.

Pour voir le replay, cliquez ici.
 

T HulotFrance Inter - Emission « On n’arrête pas l’Eco » - 13.05.2023

Thierry Hulot était l'invité de Fabien Cazeaux dans l’émission « On n’arrête pas l’Eco » pour parler des pénuries de médicaments et comment les résoudre en évoquant le plan d'actions du Leem qui contient des mesures à court, moyen et long termes afin de prévenir les crises. 

Pour écouter le replay, c'est ici.
 

Itw Espace social européen - 03 au 16.03.2023
 

Interview de Thierry Hulot : "Il faut repenser intégralement la politique de régulation et de financement du médicament".

Pour lire l'interview, c'est ici.
 

HulotRMC, émission "Apolline matin" - 25.01.2023

Thierry Hulot était l’invité de la matinale de RMC « Apolline matin » en direct à 7h40 pour évoquer les pénuries de médicaments.

Pour écouter le replay, c'est ici.
 

BFMBFM Business, émission Good morning Business - 17.01.2023

Thierry Hulot, président du Leem, était l’invité de la matinale de BFM « Good Morning Business » animée par Christophe Jakubyszyn et Laure Closier, sur le sujet du modèle économique du médicament.

Pour voir le replay, cliquez ici.

 

Public Sénat

Public Sénat, émission Sens Public - 23.11.2022

Thierry Hulot était l’invité de Thomas Hugues en direct sur Public Sénat dans l’émission « Sens Public » le 23.11.2022 pour parler de la souveraineté pharmaceutique de la France et l'Europe.

Pour voir le replay, cliquez ici (intervention de T Hulot à 44m22s). 

 

 

 

 

Les archives de la Présidence du Leem
 

Olivier Nataf, Secrétaire du Bureau du Leem et Président d’AstraZeneca France, assurera la présidence du Leem par intérim à compter du 1er juin 2022, Frédéric Collet ayant quitté ses fonctions au sein de Novartis.

O Nataf
Olivier Nataf en quelques mots

Olivier Nataf est diplômé en biologie moléculaire de l’Université Pierre et Marie Curie et de l’Université de Chicago. Il est également titulaire d’un DEA en Pharmaco-Oncologie de l’École normale supérieure, d’un Master à l’École Supérieure de Commerce de Paris et d’un Master à l’IRIS (Institut de Relations Internationales et Stratégiques).

En 2001, il commence sa carrière chez AstraZeneca où il exerce des fonctions variées au sein de différentes aires thérapeutiques (Oncologie, Hématologie, Urologie, Neurosciences et, CardioVasculaire Rénal et Métabolisme).
Responsable de la Business Unit Oncologie (OBU) en France, il a engagé des actions fortes : mise à disposition d’innovations thérapeutiques majeures ainsi que d’importantes initiatives pour renforcer le diagnostic de ces pathologies.
Il a également occupé la fonction de Directeur Commercial Oncologie pour l’International avec des responsabilités en Asie, Russie, Australie, Amérique Latine, Moyen-Orient et Afrique.
Avant d’être nommé Président France, Olivier Nataf, a également dirigé la Business Unit Oncologie (OBU) d’AstraZeneca aux États-Unis où il a significativement contribué au déploiement des collaborations avec Merck, Innate Pharma et Daiichi-Sankyo pour l’ensemble du groupe.
Depuis son arrivée en novembre 2019, Olivier Nataf s’est engagé sur les sujets innovations en Santé invitant à une collaboration public-privée renforcée.
Il a permis l’implantation du Hub Innovation d’AstraZeneca à Paris et le développement de nouvelles solutions patients et a contribué à l’implication d’AstraZeneca au sein de L’Alliance Digitale Contre le COVID-19.

Il est le co-fondateur de la Coalition Innovation Santé aux côtés de France Digitale, France Biotech et MedTech in France avec les soutiens de l'AP-HP, Bpifrance, EIT Health.

Il représente AstraZeneca au sein des associations représentatives des entreprises du médicament (secrétaire du bureau et président de la commission « Transformation industrielle » du Leem) comme de l’innovation en santé (Président d’Innovation100T France).

 

Message de Frédéric Collet

À compter du 1er juin 2022, Frédéric Collet président du Leem depuis juillet 2019, quitte ses fonctions.

 

 

Sur la feuille de route pour la présidence du Leem 2020-2022


Frédéric Collet en quelques mots

Frédéric Collet, 56 ans, est diplômé de l’IEP de Paris et de l’Université Paris 2.

Il débute sa carrière dans l’industrie cosmétique (groupe Henkel), en France et en Grande Bretagne, puis rejoint en 2005 le groupe Novartis et son activité dispositifs médicaux d’ophtalmologie comme directeur général de Ciba-Vision.
En 2009, il devient président de Sandoz France (médicaments génériques et biosimilaires).
En 2015, il est nommé directeur général de Novartis Oncologie pour la France, et contribue au développement de cette nouvelle division stratégique du Groupe.
Il réalise avec succès l’intégration dans Novartis des activités de GSK dans les domaines de l’hématologie, de l’oncologie et des maladies rares.

Depuis avril 2017, Frédéric Collet est président de Novartis France.
A ce titre, il dirige le Comité exécutif du groupe qui réunit les activités de Novartis Pharma et Oncologie, Sandoz et le site industriel de biotechnologie d’Huningue.
Il est aussi directeur général de Novartis Oncologie en France, administrateur de la société AAA (Advanced Accelerator Applications), filiale de Novartis, et président de Cell for Cure.

Frédéric Collet est administrateur du Leem depuis 2013.
De septembre 2018 à juin 2019, il a occupé le poste de secrétaire du Bureau du Leem. Il était par ailleurs chef de file des laboratoires européens et président du Comité Cancer du Leem.
Frédéric Collet est président du Leem depuis le 9 juillet 2019 et a été réélu le 16 juin 2020 pour un mandat de 2 ans.
 

Sur les enjeux 2022 du secteur - Conférence de presse annuelle

Le rôle stratégique des entreprises du médicament a été largement révélé et renforcé au cours des deux années écoulées, plaçant la santé parmi les thèmes prioritaires portés par les candidats à l’élection présidentielle.

Cette conférence annuelle des vœux est généralement pour le Président du Leem l’occasion de dresser un bilan de l’année écoulée et de dessiner les perspectives de l’année qui commence.

La conférence en vidéo

Sur Santé 2030 - Edito

Nous sommes en 2030. Quentin a 18 ans. Il y a deux ans, on lui a diagnostiqué un lymphome de Hodgkin. Grâce à l’épigénétique et à l’immunothérapie, il est sauvé. Pierre a 52 ans. Il est diabétique de type 1 depuis l’enfance. Grâce à la thérapie cellulaire, il est guéri. Marie a 79 ans. Elle souffre d’insuffisance cardiaque depuis peu, l’une des premières causes de mortalité dans le monde. Grâce à un système de pompes cardiaques composées d’une membrane ondulante qui reproduit les pulsations du cœur, elle est guérie. Safia a 37 ans. La progression de sa sclérose en plaques est stoppée net grâce à une combinaison d’anticorps monoclonaux...

Nous sommes en 2030. Cette promesse n’est pas que médicale, elle est aussi technologique, numérique avec l’apport des algorithmes d’intelligence artificielle, la télémédecine, le partage des données de santé via le health data hub prévu par la loi Buzyn… Là encore, le champ des possibles a été repoussé. Nous sommes capables de livrer par drones des traitements pour guérir la drépanocytose qui affecte 200 000 nouveau-nés chaque année en Afrique et reste la maladie génétique la plus répandue dans le monde avec 50 millions de personnes touchées. Des lentilles de contact connectées sont capables de détecter le taux de glucose contenu dans les larmes des patients. Un algorithme de vision artificielle permet de dépister le cancer de la peau, en analysant plus de 100 000 images annotées comme bénignes ou suspectes. Ses performances surpassent celles de 58 dermatologues !

La promesse de l’innovation, elle se joue aussi sur le terrain de l’organisation des soins où les innovations bouleversent l’ordre établi. Désormais le médecin télé consulte, le pharmacien vaccine, l’infirmière diagnostique… et le patient se soigne à domicile, connecté, informé, autonome et observant.

En 2030, nous avons cessé de raisonner par secteur : soins de ville, soins hospitaliers, soins médico-sociaux… Notre système de santé réunit désormais prévention, soins, suivi médico-social voire social. Il crée de la valeur en santé. Les politiques publiques ont suivi ce vaste mouvement de décloisonnement. En 2019, elles se concentraient sur le remboursement d’un système de soins curatif. Désormais elles intègrent le système dans son ensemble (prévention, dépistage, comportements, environnement et curatif).

Nous sommes en 2020. Le nouveau monde de la santé émerge : porteur d’espoir mais aussi plus complexe, plus connecté, dans lequel la France globalement et les entreprises du médicament en particulier doivent se frayer un chemin pour donner à chaque patient la chance d’accéder aux meilleurs soins et permettre à chacun de se prémunir contre la maladie.

Quel chemin emprunter ? C’est tout l’objectif de la démarche prospective Santé 2030 : identifier les facteurs de changement, en saisir les enjeux et définir une vision, c’est-à-dire des réponses possibles et stratégiques pour s’engager dans la santé du futur.

2030 se prépare aujourd’hui. Plus l’innovation est forte, plus elle doit être expliquée et explicite. Le dialogue et la collaboration entre tous les acteurs – pouvoirs publics, médecins, pharmaciens, patients, entreprises de santé – sont indispensables. Nous sommes en 2020 et en ordre de marche pour 2030.

Voir l'étude prospective sur « La santé en 2030 ».
 

Tribune LinkedIn (15.04.2022) "La santé s’emballe pour le digital !"

C’est incontestable. En matière de numérique en santé, le Covid nous a fait prendre un virage à 360°. Un virage qui ouvre des voies nouvelles et qui est synonyme de progrès - pour les patients -, notamment en matière de qualité et de fluidité du parcours de soin. Je pense aux plus évidents avec la téléconsultation et le site Doctolib ou l’application TousAntiCovid, mais aussi – peut-être moins perceptible - à la digitalisation des essais cliniques, au « médicament service »… Une révolution qui implique un changement culturel drastique. Aujourd’hui les entreprises du médicament s’en saisissent.

Cette acculturation induit un bouleversement de nos pratiques, de nos métiers et une transformation profonde au sein même de nos entreprises. Les industries de santé en France ce sont : 300 000 salariés, des équipements qui se digitalisent, des tâches qui s’automatisent, des activités et des compétences qui évoluent. En quelques années, les acteurs de santé sont passés du besoin à une obligation de transformation numérique. C’est précisément le rôle de l’Académie du Digital en santé (ADS), d’accompagner cette transformation.

L’ADS ? Quésaco ? Elle est un espace de développement des compétences et d’innovation dédié au secteur du numérique en santé. Mais aussi, un lieu de rencontres physique et digital, pensé par et pour les industries de santé, avec trois périmètres d’action : une offre de formations, des conférences thématiques, et un hub d’innovation. L’objectif ? Mettre en commun les expériences, les savoirs, les ressources des entreprises de santé pour produire des services inédits à l’ensemble de la filière, quels que soient les niveaux de maturité ou la taille des acteurs.

Aucune offre équivalente, alternant théorie et pratique et couvrant tous les métiers et besoins en formation des entreprises de santé, n’existe en Europe ou à l’international.

Favoriser les approches partenariales et les collaborations grâce à des projets d’innovation en santé tel que celui-là, nous parait essentiel. À travers la mise en place des politiques publiques de santé numérique, d’autres projets d’envergures ont ouvert la voie : Health Data Hub, Ma santé 2022, Paris Santé Campus et tout récemment Mon Espace Santé… tout converge pour intégrer le numérique à nos pratiques individuelles et collectives en santé.

Cette académie, que j’ai eu l’honneur d’inaugurer hier, est le fruit de plusieurs années de travail. Plus de 30 entreprises du médicament ont contribué à la concrétisation de cette ambition collective. J’en profite pour les remercier toutes. Je suis convaincu que ce n’est que le début d’une belle aventure.

En savoir plus sur l’Académie du Digital en Santé, cliquez ici .
 

Tribune L'Express (23.12.2021) : "Non - Les brevets permettent de lutter contre les variants"

La survenue du nouveau variant Omicron ne remet pas en cause la légitimité de la propriété intellectuelle.
Certes, son apparition s’explique – entre autres raisons – par la faible couverture vaccinale de certaines régions du monde, en l’occurrence l’Afrique du Sud. Je déplore ces inégalités, mais une levée des brevets ne les résoudrait pas pour autant.

Toutes les capacités de production mondiales sont déjà mobilisées. Les industriels du vaccin ont mis en place à ce jour plus de 300 partenariats dans le monde, et la production totale de vaccins devrait atteindre plus de 24 milliards de doses d’ici à juin 2022 !
Ce n’est pas tant la quantité de doses qui est problématique que leur mise à disposition. Les entreprises appliquent des prix responsables et respectent leurs engagements pris en mai et septembre 2021 de travailler avec les gouvernements et les partenaires, notamment grâce au dispositif Covax, pour soutenir les efforts visant à aider les pays à atteindre leurs objectifs de vaccination.

En revanche, supprimer les brevets découragera la recherche des futurs vaccins dont nous pourrions avoir besoin – notamment dans le cas où des variants résistants apparaîtraient. On ne peut demander aux Etats, avec l’argent public, d’engager de telles sommes sur des niveaux de risques si élevés. Seule l’industrie pharmaceutique est prête à répondre à de tels enjeux.

Il existe des solutions pour réduire les inégalités d’accès aux vaccins dans le monde, comme d’intensifier le partage de doses par les pays riches. Sur ce plan, je crois que nous sommes en bonne voie : après les annonces de l’Europe et des Etats-Unis, le président chinois a promis, début décembre, de fournir à l’Afrique 1 milliard de doses supplémentaires.
Enfin, il faut considérer la chaîne dans son ensemble et soutenir, sur le plan sanitaire et logistique, le déploiement de la vaccination dans les pays défavorisés.
 

Tribune LinkedIn : "L’industrie pharma : employeur de la transformation numérique" 

Si la crise a détruit de nombreux emplois, elle n'a en revanche pas atteint ceux de la pharma. Bien au contraire.
Alors que l’emploi dans l’industrie diminuait de 1,2 %, les effectifs du secteur progressaient, eux, de 0,5 % et notamment dans des domaines d’avenir : bio production, transformation digitale, data scientists, biométrie… Aujourd'hui, les entreprises du médicament recrutent (encore), se réinventent (toujours) et elles s’engagent. Pour de vrai.

La pharma est un secteur extraordinaire, porteur de sens et de valeurs. Un secteur particulièrement innovant, en pleine transformation et créateur d’emploi notamment vers les métiers de demain, très (très) loin des traditionnelles blouses blanches.
Pourtant, un récent sondage Ipsos montre que l’autocensure éloigne trop souvent les jeunes qui pensent ne pas avoir les compétences requises pour pouvoir franchir la porte de nos entreprises. Une idée qu’il faut déconstruire ! La pharma c’est plus de 150 métiers différents  et au moins autant de profils qui pourraient y tracer leur voie.

L’engagement des entreprises du médicament vis-à-vis des jeunes ne se dément pas aujourd’hui.
L’alternance, formidable levier pour l’accès à l’emploi et le développement des compétences a enregistré une croissance exceptionnelle en 2020, + 30 % par rapport à 2019, contre + 9 % en moyenne au niveau national. Les labos ont ainsi porté à plus de 7 500 le nombre total de contrats en alternance en 2020. L’ambition est d’aller encore plus loin avec un objectif de 8 000 alternants formés par an et maintenir un taux d’insertion record, en 2020 il était de 95 %.

La pharma c’est aussi un secteur qui offre des perspectives de carrière passionnante, que ce soit dans les bureaux, les usines ou sur le terrain au plus proche des professionnels de santé.
Elle recrute en permanence ses futurs talents, notamment dans les métiers émergents, prisés et parfois difficiles à pourvoir : data analysts, bio informaticiens, ingénieur en intelligence artificielle, technicien en bio production, data managers… et les besoin augmentent. Un rapport réalisé par le Leem en janvier 2021 montre que la révolution numérique apporte des technologies qui offrent des réponses innovantes aux enjeux des industries de santé : simulation numérique de phénomène biologique ou physiologique, jumeaux numériques industriels, objets connectés….

Health data hub, Académie de l’OMS, Campus Biotech Digital, Académie du digital en santé… les projet tournés vers le numérique et la formation ne manquent pas.
En France, un nouvel élan a été donné fin 2019 par le gouvernement avec la création du Health Data Hub, pour favoriser l’utilisation et l’exploitation de ses données. L’OMS qui souhaite explorer le champ de la formation en santé créé sa propre académie.
L’organisation a choisi la France (Lyon) pour ce projet d’envergure internationale. Un campus futuriste qui ouvrira ses portes en 2023 et qui sera doté de technologies pédagogiques de pointe : intelligence artificielle, réalité virtuelle, centre de simulation d'urgences sanitaires de niveau mondial.

Le Campus Biotech Digital, un projet piloté par un consortium d’industriels de la santé va s’appuyer sur l’expertise de partenaires de référence dans le champs du numérique. Microsoft a développé un système de réalité augmentée adapté à des lunettes « HoloLens » qui accompagneront les étudiants dans leurs manipulations et expériences en laboratoire. IBM et Domoscio ont elles, imaginé des « plateformes numériques adaptatives d'apprentissage » qui utilisent l’intelligence artificielle.

Nos entreprises ne sont pas en reste.
Début 2022 le Leem lancera une Académie du Digital en Santé. Un espace de formation unique pour nos collaborateurs qui pourront bénéficier de formations, de conférences thématiques et d’un hub d’innovation. Le virage du numérique est ici, aussi.

Selon une étude réalisée en 2019 par l’Institut pour le futur, un think tank californien, 85 % des métiers de 2030 n’existent pas encore !
Et nous sommes à peu près sûrs que l’essentiel de ces métiers seront digitalisés. Ce tsunami digital n’a donc pas fini sa course. Il y a 10 ans, le poste de social media manager ou d’UX designer n’existaient pas, alors qu’ils sont essentiels aujourd’hui.
Et dans 10, 20, 30 ans ? À quoi ressembleront nos métiers ? Il nous appartient de les inventer.
 

Tribune post CHAM : "Décarboner la pharma, c’est possible et c’est en cours !"   

J’ai eu le plaisir de participer à l’édition 2021 de CHAM samedi dernier. J’ai pu partager mon point de vue sur le thème de cette année « One Health », lors d’une table ronde intitulée « Un système de santé décarboné ».

Version anglaise, ici.

Constat de départ : l’estimation actuelle de l’empreinte carbone des entreprises du médicament nous place en meilleure position que l’industrie textile mais derrière l’automobile.
Pourquoi ? A cause des effets indirects de notre industrie, liés à la chaîne logistique complexe de la fabrication et de la distribution des médicaments.
Notre responsabilité, en tant qu’industriels de santé souhaitant œuvrer de concert à la santé humaine et à celle de la planète, est donc d’adopter une approche qui englobe et maîtrise les conséquences sur l’environnement de l’ensemble des activités de nos entreprises. De la recherche des matières premières à la distribution dans les hôpitaux et dans les officines, en passant par le développement et la fabrication des médicaments, c’est tout au long du cycle de vie que nous devons être attentifs à l’empreinte de notre secteur.

La plupart des grands groupes pharmaceutiques ont mis en place des stratégies pour atteindre la neutralité carbone à horizon 2030 ou 2035, et on peut déjà en mesurer les effets : moins 25% d’émissions de gaz à effet de serre depuis 1990 et moins 40% de composés organiques volatils dans l’air depuis 1995 sur les sites de production.
Alors je dis oui, réindustrialiser la France, tout en décarbonant nos activités, c’est possible, c’est même la 5ème révolution industrielle en cours.

Au-delà de la seule empreinte carbone, la gestion de la fin de vie des médicaments est aussi prise à bras le corps par le secteur, à travers le recyclage des emballages et surtout, celui des médicaments non utilisés, qui sont récupérés puis incinérés par une filière spécialisée grâce à Cyclamed.
On peut se réjouir de la réduction de 25% des déchets industriels contaminés et de matières actives depuis 10 ans. Mais plus impactant encore que les sites de production, ce sont les rejets naturels de principes actifs dans les eaux usées qui sont la principale voie d’entrée des médicaments dans l’environnement.
Sur les quelque 2 000 substances médicamenteuses prescrites dans le monde, 10% comportent un risque pour l’environnement, selon l’OCDE, et leur persistance après absorption par les patients sous traitement peut être très longue et préoccupante.
C’est le cas des antibiotiques, dont la libération en continu est à l’origine d’une antibiorésistance devenue une menace majeure pour la santé des humains (devant le risque de cancer à partir de 2050 selon l’OMS).
Une partie de la réponse à cette menace se trouve dans la R&D, une autre dans l’éducation de tous au juste usage des médicaments, pour réduire la consommation excessive ou inappropriée de médicaments.

Le Leem a créé un Comité environnement en 2020, en charge notamment de suivre le Bilan Carbone des entreprises.  C’est un espace de partage des meilleures pratiques qui vise à aiguiller, stimuler et créer un effet d’entraînement vertueux autour d’indicateurs communs.
Les changements ne sont cependant ni simples ni immédiats. Car le médicament n’est pas un produit comme les autres. Le gain sur l’impact environnemental ne peut pas se faire au détriment de l’efficacité et de la qualité du médicament, du respect de la réglementation ou de la sécurité des patients. Ni d’ailleurs au détriment des performances de production car cela pourrait menacer la sécurité de l’approvisionnement en traitements essentiels.
Et tout changement de matériau en contact avec nos produits prend en moyenne deux ans (études de stabilité, de compatibilité et demandes de modification de dossier d’autorisation de mise sur le marché).

L’Europe de la Santé a un rôle à jouer pour lever des freins réglementaires et soutenir l’innovation verte des industriels par une harmonisation des normes. 2022 sera une opportunité à ne pas manquer.
Mais ce n’est que par une mobilisation de la société à tous les niveaux, Etats, industriels, citoyens, que les lignes bougeront. Il y a encore beaucoup à faire et chacun doit jouer sa partition.
La pandémie de Covid-19 a eu un avantage : elle a mis en évidence les extraordinaires ressources du génie et du courage humains. Le prochain défi auquel l’Humanité est confrontée, c’est le changement climatique.
Alors réveillons une nouvelle fois ce génie humain, il y a urgence.
 

« Non, Mr Hollande, une levée des brevets ne permettrait pas de produire plus de vaccins »

Dans une tribune publiée le 1er octobre 2021, l’ancien Président de la République exhorte l’Allemagne – et l’Europe – à soutenir une levée temporaire des brevets. Attribuant les inégalités d’accès à la vaccination à une supposée pression des laboratoires pharmaceutiques.

Version anglaise ici.

Existe-t-il des usines de vaccins non utilisées ? Evidemment pas.
Toutes les capacités de production qui ont la compétence en biotechnologie sont mobilisées pour mettre leur expertise à disposition. Les chiffres sont vertigineux et prouvent, s’il en est besoin, les efforts réalisés.
Avant la crise sanitaire, 4 milliards de doses par an étaient produites dans le monde, tous vaccins confondus. Entre janvier et août 2021, en huit mois, plus de 6 milliards de doses de vaccins contre le Covid-19 ont été produits. C’est énorme. Et ça continue !
Les fabricants du monde entier produisent maintenant 1,5 milliard de doses par mois. 12 milliards auront été produits d’ici fin 2021 et, s’il n’y a pas de goulets d’étranglement majeurs, 24 milliards d’ici juin 2022, ce qui dépassera probablement la demande mondiale. Ainsi, il est erroné de penser que les capacités mondiales de production seraient insuffisantes et qu’une levée des brevets provoquerait, par miracle, la création immédiate d’une multitude de sites qualifiés et opérationnels.
Les entreprises du médicament ont déjà conclu plus de 300 partenariats de fabrication dans le monde et elles continuent à en mettre en place dès que cela est possible.
Pour assurer la qualité des vaccins produits, une expertise spécifique, une formation, des équipements de pointe et une accréditation du site sont indispensables. Et les exigences sont encore plus drastiques pour une nouvelle technologie comme l’ARN messager.
C’est cet engagement sur la qualité qui est le garant de la confiance des citoyens envers les vaccins contre le Covid-19. Le contenu d’un brevet ne suffirait pas à les reproduire, il s’agit vraiment d’un transfert de savoir-faire industriel, qui est beaucoup plus long et compliqué à mettre en place.
La propriété intellectuelle est un catalyseur de progrès, elle incite à la recherche, aux partenariats et à l’innovation.
« Cette prouesse est la victoire de brillants scientifiques et d’année d’investissements publics dans la recherche », écrit François Hollande.
Pas question, bien sûr, de dénigrer le rôle des acteurs publics. Mais pas non plus celui des acteurs privés, s’il vous plaît. Faut-il là encore rappeler les chiffres ?
BioNTech a été créée en 2008 avec 180 M$ d’investissements privés, puis s’est associée à Pfizer en 2018 et a levé 1,3 Md$ de capitaux privés pour aboutir au vaccin qu’on connait. Moderna a été créée en 2010 avec 40 M$ provenant d’investisseurs privés, puis a réalisé de nombreux partenariats avec des laboratoires privés et levé 1,4 Md$ en bourse entre 2015 et 2018. Durant cette même période, Moderna n’a bénéficié que de deux financements publics de 24,5 M$ de la DARPA et du BARDA.
Durant des années, ces deux entreprises ont pris d’énormes risques sans réaliser de bénéfices (en 2007, la société qui a précédé BioNTech a failli fermer), notamment parce qu’elles avaient l’assurance que leurs futures découvertes seraient « protégées » quelques temps par la propriété intellectuelle. Supprimer les brevets remet en cause cette protection et découragerait les nombreux candidats vaccins encore en cours de développement.
Aujourd’hui, il n’y a pas de situation de monopole avec les vaccins anti-Covid et toutes les capacités de production sont mobilisées dans le monde entier. Il n’y a pas non plus d’obstacle économique car les laboratoires pharmaceutiques ont mis en place des prix différenciés afin de proposer des conditions d’accès adaptées à chaque pays.
Cette question de levée des brevets reflète un débat uniquement idéologique.
Pour être efficace et résoudre les questions d’inégalités à la vaccination qui sont réelles, mieux vaut activer les bons leviers : mettre fin aux barrières commerciales à l’exportation de matières premières, intensifier le partage de doses avec une politique ambitieuse de dons de la part des pays riches.
Et bien sûr, parce qu’il ne suffit pas de fournir un vaccin, soutenir les campagnes de vaccination dans les pays les plus défavorisés.
 

Réformer notre système de santé pour garantir l’accès aux traitements

Tribune - Rencontres économiques d’Aix en Seine "Agir face aux dérèglements du monde", 3 au 5 juillet 2020

"Notre pays sort progressivement, prudemment, d’une des plus grandes crises sanitaires des cinquante dernières années. Le temps est aujourd’hui venu d’imaginer « le monde d’après », de tirer les leçons de  cette  crise,  et  d’envisager  comment  la  France,  et  au-delà  l’Europe,  peut  renforcer  sa  capacité  à  anticiper, gérer et combattre des crises d’une telle ampleur. 
Une bataille sanitaire s’achève, d’autres ne font que commencer : économique, industrielle, sociale... ". Lire la Tribune, cliquez ici.

Dans les médias

Espace
Espace social européen, entretien - n°1214 du 15.04.2022 - "La France est dans la course de l'innovation thérapeutique"

A l'occasion d'un entretien accordé à ESE, Frédéric Collet, fait le bilan des différents faits d'actualité qui auront marqué 2021 pour le secteur du médicament (crise sanitaire, CSIS, PLFSS...).

Pour lire l'entretien, cliquez ici.
 

radio classique

Radio classique, émission "L’invité de l’éco » - 14.04.2022

Frédéric Collet était l'invité de François Geffrier dans la matinale de Radio Classique, dans l'émission "Linvité de l'éco", au cours de laquelle il a évoqué l’inauguration de l’Académie Digital en Santé et la place de la santé dans la présidentielle.

Pour écouter le replay, cliquez ici.
 

bfmBFM Business, émission "Le Grand journal de l'Eco" - 07.04.2022

A l’occasion de la journée mondiale de la santé, Frédéric Collet était l’invité de Stéphane Pedrazzi, dans l’émission « Le Grand Journal de l’Eco » en direct le 07 avril 2022 à 19h10 sur BFM Business pour évoquer la place de la santé dans la présidentielle.

Pour voir le replay, cliquez ici.

FCEmission « L’Eco » - 24.03.2022

Frédéric Collet était l'invité de Jean-Paul Chapel dans l'émission "L'Eco" en direct sur France Info TV.

Pour voir le replay, cliquez ici.

 

HémicycleEmission de l'Hémicycle  - Défis 2022  - spécial santé - 08.02.2022

Sur le thème « Et la santé d’abord ! Les 12 travaux d’Hercule du secteur de la santé pour le prochain quinquennat », avec la participation de Nicolas Bouzou, économiste et essayiste, de Frédéric Collet, président de Novartis et du Leem, de Margaux de Frouville, cheffe du service santé de BFMTV, et de Frédéric Valletoux, président de la fédération hospitalière de France. En partenariat avec l’institut de sondage Kantar et l’agence Epoka.
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BFM ColletBFM Business "Le grand journal de l'éco" - 08.09.2021

Frédéric Collet était l'invité d’Hedwige Chevrillon dans l’émission « Le Grand Journal de l’Eco » en direct sur BFM Business.

Pour voir le replay (passage de 32m33s à 50m) cliquez ici.



 

 

Frédéric Collet

BFM « Good Morning Business » - 08.07.2021

Frédéric Collet, président du Leem, était l’invité de la matinale animée par Christophe Jakubyszyn et Sandra Gandoin pour parler de comment redonner de la compétitivité et de l’attractivité à la France dans le secteur de la santé.
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JIMJournal international de médecine - Tribune - 22.06.2021 "Covid-19 : les brevets sur les vaccins vont nous sauver la vie"
 

La vaccination contre la Covid des populations des pays en voie de développement est un défi majeur, qui est l’objet de nombreuses alertes de l’Organisation Mondiale de la Santé depuis des mois.
Pour y répondre, beaucoup présentent la levée des brevets comme incontournable. C’est dans ce sens que s’était exprimé dans nos colonnes le Dr Jean-Francois Corty, ancien directeur des Opérations de Médecins du Monde.

Préconiser une telle levée n’est cependant pas sans soulever quelques interrogations, d’abord sur son efficacité (en raison de sa difficile faisabilité) et ensuite sur ses éventuelles conséquences dommageables pour le financement de la recherche. Ces questions sont posées sans nuance par Frédéric Collet, président du Leem (Les entreprises du médicament) et président de Novartis France.

Débat sans fin, débat sans fond.
Alors que des pays demandent une levée des brevets sur les vaccins contre la Covid, d’autres s’y opposent. Si une telle entorse à la propriété intellectuelle ne permettra pas de fournir davantage de vaccins à la population mondiale, elle pourrait en revanche menacer l’innovation nécessaire à la lutte contre les variants et les pandémies à venir.

Un an. C’est le temps (record) qu’il a fallu pour mettre au point des vaccins contre le Covid.
4 milliards. C’est le nombre de personnes à vacciner dans le monde.
Il faut raison garder et faire preuve d’un peu de patience pour que ce nouveau défi soit relevé. En effet, produire des vaccins est une opération extrêmement complexe, avec des étapes de contrôle qualité chronophages et incompressibles. Alors que la fabrication des vaccins traditionnels demande beaucoup de temps, celle des vaccins à ARN, plus rapide, nécessite malgré tout 280 composants distincts et des conditions particulières de froid (-70 °C) avec une logistique lourde d’approvisionnement et de distribution.

Oui, il existe des inégalités d’accès et elles sont insupportables. Mais, au-delà de la production, l’urgence est d’abord de rendre disponibles les doses. Et nous sommes sur la bonne voie.
La fourniture de vaccins aux pays les plus démunis était l'un des sujets phare du sommet du G7 qui s’est déroulé mi-juin. Les leaders du G7 se sont engagés à fournir l'équivalent de 1 milliard de doses de vaccins au cours de l'année à venir, avec un objectif de vacciner 60 % de la population mondiale d'ici à la fin de l'année 2022.

Accords de partenariat et adhésion à la vaccination
Ensuite, la seule manière de rendre rapidement opérationnels de nouveaux sites de production est de conclure des accords de partenariat et de transfert de technologie entre des entreprises qui « savent » et des entreprises qui « peuvent ». L’industrie pharmaceutique en a réalisé plus de 270 depuis le début de la pandémie, ce qui est considérable. Il faut également renforcer les achats mutualisés en développant davantage l’initiative COVAX.

Et enfin, il faut agir sur l’adhésion aux vaccins car une grande partie des populations africaines et indiennes est réticente à la vaccination. Pire, 80 % des doses livrées en République Démocratique du Congo (RDC), en avril 2021, ont dues être renvoyées à COVAX faute de candidats.

Il faut collaborer, former, informer, éduquer. C’est ainsi que la vaccination contre le Covid pourra être équitable, que l’immunité collective pourra être atteinte et que l’humanité aura gagné contre le virus. Certainement pas en levant les brevets qui sont les garants même de l’innovation et encouragent les investissements. Comme le précise son président, sans eux, Moderna n’aurait pas pu lever près de 2 milliards d’euros en 2020 pour développer son vaccin.

Et sans eux, les laboratoires ne pourront pas innover contre les variants ni contre les pandémies futures. CQFD.


 

Frédéric Collet

Radio Classique, la matinale "L'invité de l'éco" - 01.06.2021

Frédéric Collet, Président du Leem, était "L’invité de l’éco" de Dimitri Pavlenko dans la matinale de Radio Classique.
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Frédéric Collet


Le Monde.fr - Tribune " Covid : « La levée des brevets sur les vaccins ne réglerait pas le défi de la production de masse et menacerait l’innovation dans le futur "

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Les appels se multiplient pour faire de ces produits un bien public mondial, mais une telle décision aurait des conséquences opposées à celles souhaitées, souligne, dans une tribune au « Monde », Frédéric Collet, le président des Entreprises du médicament.

Nous comprenons l’impatience causée par l’arrivée progressive des livraisons de vaccins contre le Covid-19. Et nous souhaitons, comme tous, en finir avec cette pandémie.
Nous pensons que la réponse doit être globale et solidaire, dans des délais les plus courts possible. Il ne faut pas oublier l’exploit exceptionnel qu’a été la mise au point de vaccins en une année.
Cependant, la levée des brevets sur les vaccins ne permettrait pas d’accélérer et d’augmenter leur production pour les mettre à disposition de l’humanité entière plus rapidement.
Le penser serait nier la complexité de la mise au point de ces vaccins ; pire encore, ce serait désavouer l’utilité du cadre réglementaire de la propriété intellectuelle.

Certes, le droit national prévoit l’existence d’une licence d’office dans le code de la propriété intellectuelle. L’article est ainsi formulé : « Si l’intérêt public l’exige et à défaut d’accord amiable avec le titulaire du brevet, le ministre chargé de la propriété industrielle peut (…) soumettre par arrêté au régime de la licence d’office (…) tout brevet. »
Mais la France n’y a jamais eu recours. Et pour cause, des solutions ont toujours été trouvées.

Dans le cas des vaccins contre le Covid, cela signifierait que les laboratoires pharmaceutiques refusent de mettre leurs vaccins à disposition. Ce n’est bien sûr pas le cas.
Les entreprises du médicament, engagées comme tous depuis un an dans cette course contre le virus, multiplient les collaborations inédites (notamment avec la multiplication des licences volontaires) pour répondre aux besoins en termes de recherche, de production mais aussi d’accès aux vaccins pour les populations.

Technologies trop innovantes
En février 2021, on comptait plus de 230 accords de fabrication et de production dans le monde entier. Les laboratoires participent également à l’initiative Covax, lancée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour garantir un accès équitable des vaccins aux pays les plus pauvres.
Le débat ne se situe pourtant pas là.
Fabriquer des milliards de doses pour des personnes à travers le monde sans jamais compromettre la qualité ou l’innocuité des vaccins est un défi sans précédent. Il s’agit de produits biologiques complexes à mettre au point et les outils de production disponibles sont déjà totalement mobilisés.
Les technologies sont trop innovantes pour être transférées simplement d’un site à l’autre et les véritables verrous – technologiques et logistiques – ne seraient pas levés par des licences d’office. Chaque site de vaccination nécessite des techniciens hautement qualifiés et des équipements de pointe (bioréacteurs, centrifugeuses, chambres froides…) qui répondent à des normes réglementaires élevées de sécurité et de performance.
Concrètement, lever les brevets sur les vaccins contre le Covid ne réglerait pas le défi de la production de masse qui se pose aujourd’hui.
D’ailleurs, le code génétique du SARS-Cov2 et de l’ARN messager est dans le domaine public, c’est la technologie
d’encapsulation et le savoir-faire qui appartiennent à des entreprises.

Pas un bien comme un autre
En revanche, lever les brevets menacerait l’innovation dans le futur. Rappelons-le, la mise au point si rapide et en toute sécurité des vaccins contre le Covid est un exploit qui n’aurait pas été possible sans le cadre juridique de la propriété intellectuelle reconnaissant le succès.
Car ce qui pousse les entreprises pharmaceutiques à innover, parfois à perte, c’est le possible accès à un marché sécurisé pour une durée limitée, grâce aux brevets.
L’octroi obligatoire de licences supprimerait toute incitation à investir sur fonds propres. Et en l’absence de ces  investissements sur fonds propres, il serait malheureusement difficile de mettre au point de nouvelles technologies pour continuer à lutter contre ce virus, ses variants et les futures menaces sanitaires.
Sans compter tout ce que les technologies innovantes mises en œuvre pendant la crise du Covid pourraient potentiellement apporter à l’avenir dans de nombreuses pathologies.

Les entreprises du médicament et leurs collaborateurs, en tant qu’industriels, mais aussi en tant que citoyens, vont continuer à tout faire, comme depuis le début de la crise, pour enrayer cette épidémie qui dure depuis trop longtemps. Cette situation nous rappelle que le médicament n’est décidément pas un bien comme un autre, que la recherche est incertaine et que le métier des entreprises du médicament est par nature un métier de risque.
Les gouvernements et les entreprises doivent continuer à travailler ensemble pour développer, tester et distribuer rapidement les vaccins et traitements anti-Covid-19.
C’est en collaborant que nous y parviendrons. Et non pas avec des décisions inefficaces qui ne tiennent pas compte des réalités industrielles de l’innovation thérapeutique.

Frédéric ColletLes Echos.fr - Tribune. "Pas de nouveau monde sans une vraie politique du médicament", 22.02.2021

Version anglaise, cliquez ici.

L'Europe et la France doivent réduire leur dépendance en matière de médicaments.
Ceci passe par une vraie politique qui en finisse avec la pression régulatrice qui en a été le socle jusqu'ici, estime Frédéric Collet.

Depuis près d'un an, l'humanité affronte la plus grande crise sanitaire de l'après-Seconde Guerre mondiale. Près de 2.500 essais cliniques ont été lancés à travers le monde pour identifier une solution thérapeutique ou vaccinale.
Jamais dans l'histoire de la médecine, la recherche vaccinale n'a été aussi massive et rapide.
Près de 300 candidats vaccins sont développés aujourd'hui, et déjà 3 vaccins ont été approuvés en Europe et sont disponibles pour les patients Français.

Une très grande part de risque
En quelques mois, des progrès conséquents ont également été enregistrés dans la recherche de traitements. Nous disposons aujourd'hui de solutions thérapeutiques qui se sont révélées efficaces, et la recherche se poursuit très activement.
Ces succès ont été rendus possibles grâce aux collaborations inédites qui se sont mises en place entre des entreprises traditionnellement concurrentes.
Cette crise nous a d'ailleurs rappelé deux grandes vérités : d'abord, le médicament n'est décidément pas un bien comme un autre ; ensuite, la recherche porte en elle une grande part d'incertitude, qui se traduit pour les entreprises par une très grande part de risque.

De manière plus globale, cette crise a fait apparaître la capacité de résilience de l'industrie du médicament, dont la mobilisation à l'échelle planétaire a permis de faire face à des niveaux de demandes de médicaments sans précédent.
Les entreprises présentes en France ont ainsi répondu à l'urgence sanitaire avec une priorité absolue : assurer aux patients la continuité d'accès aux médicaments.

Pression régulatrice
Mais la crise a mis également en lumière un certain nombre de fragilités sur lesquelles nous alertons de longue date, en particulier la dépendance de l'Europe vis-à-vis de l'étranger pour ses approvisionnements en matières premières et en médicaments, ou encore le recul de la recherche française dans une concurrence internationale de plus en plus vive.
Les pouvoirs publics, au travers du plan France Relance, ont été au rendez-vous.
Des mesures positives ont été prises depuis l'été, afin d'infléchir la politique qui, ces dix dernières années, a consisté à mettre l'industrie du médicament sous une pression régulatrice à nulle autre pareille en Europe.

Il convient désormais de tirer tous les enseignements de cette crise, et de poser sans tarder les jalons d'une véritable politique du médicament en France à l'ère post-Covid.
Une politique qui embrasse le médicament dans toutes ses dimensions : recherche, développement clinique, fabrication et accès.
Une politique plus lisible et plus prévisible, qui réconcilie les actions de court terme et les objectifs de moyen et long terme si stratégiques pour notre secteur.

Relocaliser une partie de la production
Le président de la République a annoncé la tenue, l'été prochain, d'un nouveau Conseil stratégique des industries de santé.
Notre pays doit à cette occasion apporter, enfin, des réponses aux trois défis majeurs que la crise a mis en évidence.
Le défi de la compétitivité de notre outil de recherche, éclaté, peu lisible et paralysé par ses lourdeurs administratives. Le défi industriel, qui implique de gagner en compétitivité pour relocaliser une partie de la production de principes actifs et de produits matures en Europe, mais aussi en attractivité pour attirer sur notre territoire la fabrication des médicaments de demain, face à nos concurrents allemands ou britanniques. Le défi enfin de l'accès aux médicaments, qui passe par une évaluation lisible et prévisible des délais d'accès compétitifs.
Nous ne voudrions pas faire l'expérience, demain, de patients français privés de solutions thérapeutiques qui seraient accessibles chez nos voisins européens.
Actrices de sortie de crise, engagées au travers de la recherche et de l'innovation, de l'investissement industriel et scientifique, de l'emploi et de la formation, les entreprises du médicament présentes en France entendent prendre toute leur part dans cet effort de mobilisation.

 

Frédéric Collet


BFM Business, émission "Le grand journal de l'éco" - 17.02.2021

Frédéric Collet, Président du Leem, était l’invité d’Hedwige Chevrillon, pour une émission spéciale « Recherche, biotech : le défi français ».
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Frédéric ColletFrance Info TV, émission "L'Eco" - 02-02-2021

Frédéric Collet était l’invité de Jean-Paul Chapel dans sa matinale « L’Eco ».
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BFM ColletBFM Business, émission "Le grand journal de l'éco" - 27.01.2021

Frédéric Collet était l’invité d'Hedwige Chevrillon dans son émission.
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Collet sur BfmBFM Business, émission Good morning business - 08.10.2020 - "Les activités de santé à relocaliser en France et en Europe"

Frédéric Collet était l’invité dans la matinale de BFM sur le PLFSS 2021.
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opinionL'Opinion.fr, Tribune libre - 27.05.2020 - « Faire du médicament une priorité stratégique »

« ​Il est grand temps de repenser l’avenir de notre système de soins en transformant en profondeur notre politique du médicament », écrit le représentant de l’industrie pharmaceutique française». Tribune en ligne, cliquez ici

 

A l’heure d’un déconfinement prudent – comment pourrait-il d’ailleurs en être autrement ? – nous sommes appelés à repenser le système de santé et la politique du médicament à la lumière des enseignements de la crise du Covid-19. Sous peine de caricaturer les bouleversements en cours, ne passons pas à côté de ces acteurs de santé que sont les entreprises du médicament.

Je veux prendre le temps de saluer l’engagement de tous ces collaborateurs, combattants de deuxième ligne, qui ont rempli leur mission dans la lutte contre le Covid-19. Tout d’abord, en adaptant les chaînes de fabrication pour répondre à l’explosion soudaine et inédite de la demande en produits de sédation dans les services de réanimation partout en France. Mais aussi en mobilisant tous leurs moyens dans la recherche de traitements efficaces ou d’un vaccin, seules armes absolues face au virus. Dans cette période troublée, les équipes ont également assuré et assurent encore aux patients souffrant de maladies rares et/ou chroniques (cancer, diabète, hypertension artérielle...) la disponibilité de leurs traitements au long cours.

Cette crise aura révélé au grand public notre degré d’interdépendance vis-à-vis de l’étranger pour nos approvisionnements en produits de santé – l’Asie pour les produits de base, mais aussi les Etats-Unis pour les produits innovants. Elle aura posé, en d’autres termes, la question de la politique industrielle du médicament délaissée depuis plus d’une décennie.

Elle nous aura ensuite appris que notre système de santé, dont on a longtemps raillé la capacité d’adaptation, est capable d’une grande agilité ! Capable de tripler la taille de ses services de réanimation, capable de mobiliser des équipes de soignants travaillant dans d’autres régions ou issues de la Réserve sanitaire. La crise du Covid-19 aura également eu un effet de levier extrêmement puissant sur le développement accéléré des nouvelles technologies appliquées aux soins, dont on prédisait une montée en puissance laborieuse (télémédecine, développement des données, applications mobiles, etc.).

Enfin, la pandémie aura ramené le médicament à sa juste place : celle d’un enjeu de santé publique, bien loin des débats souvent simplistes qu’il ne mérite pas. Elle aura rapproché l’ensemble des acteurs de santé, autour du rôle essentiel du médicament dans la prise en charge des malades.

Il est grand temps de repenser l’avenir de notre système de soins en transformant en profondeur notre politique du médicament, et cette transformation doit s’envisager autour de cinq objectifs prioritaires :

1/ Redonner de la cohérence à notre système de santé. La politique du médicament ne peut être appréhendée en dehors d’une politique globale de santé. Elle est foncièrement associée aux enjeux de recherche, de développement et de production, et intègre également les conditions d’accès aux traitements innovants. La cohérence de l’ensemble de cet écosystème doit guider la stratégie de santé et être au cœur des politiques publiques.

2/ Gagner en efficience et en agilité pour répondre aux questions de santé publique soulevées par la crise du Covid-19 . Il y a urgence à améliorer notre connaissance des zoonoses, à développer la recherche sur les pathologies négligées, à mieux prévenir les ruptures d’approvisionnement… et aussi tout faire pour accélérer l’accès des patients à l’innovation, domaine dans lequel la France a spectaculairement reculé ces dernières années, qu’il s’agisse de la recherche clinique, des autorisations précoces d’utilisation ou encore des délais administratifs.

«Les politiques de régulation doivent être connectées aux objectifs de politique industrielle. Les pistes sont nombreuses pour ce qui concerne les médicaments d’intérêt stratégique: garantir une stabilité des prix dans la durée, informer sur l’origine de leur fabrication, introduire un critère de site de production dans les marchés hospitaliers...»

3/ Rendre à la France son attractivité. La mondialisation a des effets bénéfiques ! C’est parce que la mobilisation s’est opérée à l’échelle planétaire que nous avons pu soutenir collectivement l’effort de guerre contre le virus. Cependant, le Covid-19 nous invite aussi à imaginer un monde plus équilibré et multicentrique dans lequel l’Europe – et singulièrement la France – retrouverait toute se place. Ce qui impose tout d’abord de savoir consolider le potentiel industriel français et accroître les capacités de production existantes en nous concentrant sur médicaments les plus indispensables. Ce qui signifie aussi de mettre en place des politiques de filières adaptées pour attirer la production des médicaments du futur – par exemple les biomédicaments ou les thérapies géniques et cellulaires.

4/ Retrouver une compétitivité internationale. Les politiques de régulation doivent être connectées à ces objectifs de politique industrielle. Les pistes sont nombreuses pour ce qui concerne les médicaments d’intérêt stratégique : garantir une stabilité des prix dans la durée, informer sur l’origine de leur fabrication, introduire un critère de site de production dans les marchés hospitaliers, sanctuariser un financement de ces médicaments échappant à la régulation. De même, pour les médicaments innovants, de nouveaux modes de financements – eux-mêmes innovants – devraient s’appliquer, telle la constitution d’un fonds de financement de l’innovation, ou encore la mise en place de mécanismes de prise en charge adaptés à la réalité de ces nouveaux traitements.

5/ Rendre notre système plus démocratique. Les objectifs d’économies prévus sur le médicament en loi de financement de la Sécurité sociale ne peuvent être décorrélés de la réalité du marché. Nous devons nous assurer que le Parlement connaisse le montant exact des efforts d’économies demandés au secteur pharmaceutique ; il doit aussi pouvoir en contrôler l’exécution. Le dialogue conventionnel doit également toujours être préféré à l’unilatéralisme de l’administration.

Sur tous ces sujets, les entreprises du médicament sont en capacité d’apporter des réponses pour rebâtir collectivement notre système de santé. Il en va de notre responsabilité pour construire le monde de demain. Mais, pour être véritablement en rupture, ces propositions doivent s’accompagner d’une politique du médicament qui s’inscrive dans la durée – rendant possible les relocalisations d’activités – et être pensée dans une perspective européenne.

Les toutes prochaines années proposent un agenda exceptionnel pour nous saisir de ces questions à travers la gestion du post-crise, l’accueil d’une vague de traitements innovants sans précédent et une campagne présidentielle où la santé sera au cœur des attentes des Français.

Ne passons pas à côté de cette occasion singulière.

 

 

L'OpinionL'Opinion.fr, Tribune libre - 10.04.2020 - « Etre mieux armés demain »

« La prise de conscience du caractère stratégique des entreprises de santé est désormais largement partagée. L’Europe a mesuré sa dépendance à l’égard de l’Asie pour la fourniture de principes actifs et de médicaments matures, comme elle pourrait l’être aussi des Etats Unis pour l’accès à certains médicaments innovants ». Tribune en ligne, cliquez ici

 

Tous patients !
Si la pandémie que nous traversons est inédite par son ampleur et sa vitesse de propagation, elle est aussi singulière dans son universalité et sa façon de concerner sans distinction près de 7,5 milliards d’individus.

Elle met sous tension l’ensemble des systèmes de santé à l’échelle mondiale et mobilise avant tout les professionnels de santé, qui sont à chaque instant aux avant-postes du combat contre la maladie pour sauver les patients que nous sommes tous devenus.
Elle canalise également toute l’énergie des acteurs de la chaîne du médicament autour de trois objectifs majeurs : augmenter les capacités de production mondiales pour les médicaments qui permettent de prendre en charge les patients atteints du nouveau virus, rechercher dans les meilleurs délais un traitement et un vaccin permettant de protéger les populations et, enfin, assurer la continuité d’accès aux traitements chroniques pour l’ensemble des patients.

Au-delà de ces objectifs, j’observe que de nombreux médecins et pharmaciens de nos entreprises ont fait le choix de rejoindre la réserve sanitaire, que beaucoup d’entreprises – même les plus petites – participent à l’effort de solidarité, qu’elles soutiennent des actions innovantes destinées à alléger la charge qui repose sur l’appareil de soins, qu’elles apportent quotidiennement leur appui aux associations de patients. Bref, en acteurs responsables, elles jouent pleinement leur rôle dans la Cité.

Sidération.
Mais une fois la sidération et le temps de l’action passés, il conviendra de rebâtir en tirant toutes les conséquences de cette crise du Covid-19. D’ores et déjà, et sans préjuger de l’avenir, il est possible d’ouvrir quelques perspectives qui reposent sur deux enseignements que les circonstances nous rappellent : d’une part la santé est un bien collectif, et d’autre part le soin et le médicament ne sont pas des marchandises comme les autres.

La prise de conscience du caractère stratégique des entreprises de santé est désormais largement partagée.
L’Europe a mesuré sa dépendance à l’égard de l’Asie pour la fourniture de principes actifs et de médicaments matures, comme elle pourrait l’être aussi des Etats-Unis pour l’accès à certains médicaments innovants. Il nous faudra donc de toute urgence mettre en œuvre une politique industrielle européenne des produits de santé. L’enjeu sera de ne pas nous enfermer dans un protectionnisme aveugle, car le progrès thérapeutique ne connaît pas de frontières, mais bien de réindustrialiser sans démondialiser.
Cette politique devra tendre à l’accroissement de l’autonomie européenne dans la production de principes actifs stratégiques, la reconstitution de notre outil de production en médicaments matures d’intérêt sanitaire majeurs, ou encore le développement de nos capacités de recherche et de production dans les thérapies les plus innovantes.

Nous devrons également repenser notre façon d’appréhender l’urgence sanitaire à l’échelle planétaire, européenne et nationale. Notre capacité d’anticipation des zoonoses doit être renforcée à l’échelle internationale, la coordination européenne doit être consolidée de façon à envisager précocement le repositionnement de molécules anciennes, à accélérer la recherche clinique sur les traitements les plus prometteurs et l’accès aux traitements innovants, à sécuriser au plan continental les approvisionnements en produits de santé indispensables.

Dans un pays comme la France, où la critique et la méfiance tiennent trop souvent lieu de réflexion, je suis convaincu que c’est ensemble, dans un dialogue ouvert, innovant et respectueux, que nous pourrons construire le système de santé de demain

La crise que nous vivons a montré les limites de nos systèmes de santé, confrontés à une vague épidémique d’une ampleur inouïe… mais également leurs immenses capacités d’adaptation faites de courage, d’agilité et d’abnégation de tous, personnels soignants qu’ils soient hospitaliers ou libéraux, autres acteurs de santé, industriels, administrations. Dans un pays comme la France, où la critique et la méfiance tiennent trop souvent lieu de réflexion, je suis convaincu que c’est ensemble, dans un dialogue ouvert, innovant et respectueux, que nous pourrons construire le système de santé de demain.

Nouvelle organisation.
Demain, nous devrons imaginer et bâtir une nouvelle organisation des soins, dans laquelle la dépense de santé sera perçue comme un investissement stratégique, où les nouvelles technologies – du numérique à l’intelligence artificielle – viendront appuyer et soulager le travail des équipes soignantes, où l’innovation thérapeutique ouvrira de nouvelles perspectives de prise en charge et de guérison pour les patients. Une organisation des soins où l’on cessera d’opposer stérilement acteurs publics et acteurs privés, pour se concentrer enfin sur leurs synergies autour d’un même objectif : mieux garantir la santé des populations.

Si cette réflexion est commune à de nombreux pays, elle aura en France un caractère singulier du fait du contrat social auquel nous sommes attachés et qui veut que chaque patient où qu’il soit et quel qu’il soit doit bénéficier dans notre pays du traitement dont il a besoin sans distinction. Le Covid-19 est venu nous rappeler qu’il n’existe pas de valeur sociétale supérieure à la santé.
À nous, collectivement, de ne pas l’oublier le jour d’après.

 

ITW  F ColletBFM, émission "12H, l'heure H" - 16.06.2020

Frédéric Collet était l'un des invités de l'émission présentée par Hedwige Chevrillon sur la production en France.
Pour voir le replay, cliquez ici (de 2m19s à 14m10s)

 

 

ITW Frédéric ColletBFM, émission "Check-up Santé" - 23.05.2020

Pour voir le replay de cette émission sur la mobilisation des Entreprises du Médicament pendant le Covid-19, cliquez ici

 

 

Espace social européenEspace social européen, "Parlons-en !"- 06.05.2020

Frédéric Collet était l'invité de la rédaction d'Espace Social Européen 

Comment les industries du médicament s'organisent et s'articulent, notamment avec les autorités sanitaires, face à cette situation inédite de crise sanitaire mondial ? Quel sera l'après" ou comment faire coïncider indépendance sanitaire et développement de l'attractivité et de la compétitivité à l'échelon européen ?
Pour écouter l'entretien, cliquez ici

 

Frédéric Collet sur France Info France Info, émission "L'invité de l'éco" - 10.04.2020

Frédéric Collet était l'invité de Jean Leymarie : "Pas de pénurie" mais "des points de vigilance" pour certains médicaments"
Pour écouter le replay, cliquez ici

 



 

Frédéric ColletFrance Inter, émission "Le téléphone sonne" - 02.04.2020

Frédéric Collet était l'invité de Fabienne Sintes : "Covid-19 - Epidémie : pénurie de médicaments ? Comment fonctionne la chaîne de production des médicaments ? Faut-il relocaliser, même au niveau européen ?"
Pour écouter le podcast : cliquez ici 

 

 

"Inside Business" avec Frédéric Collet

 

BFM Business, émission "Inside Business" - 28.01.2020

  Frédéric Collet, président du Leem, s'est penché sur le financement de la recherche dans le secteur de la santé, dans l'émission "Inside" présentée par Karine Vergniol et Guillaume Paul.

Pour regarder l'émission : https://bfmbusiness.bfmtv.com/mediaplayer/video/sante-quel-financement-pour-la-recherche-2701-1218386.html

Frédéric Collet
BFM Business, émission "Inside au coeur de l'éco" - 10/12/2019

Frédéric Collet, président du Leem, et Renaud Degas, journaliste et éditeur de la Veille des acteurs de la santé, sont revenus sur la mutation de l'industrie pharmaceutique dans l'émission présentée par Karine Vergniol et Guillaume Paul.

Pour regarder l'émission : https://bfmbusiness.bfmtv.com/mediaplayer/video/sanofi-presente-sa-nouvelle-strategie-1012-1207842.html

 

 

 

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