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Comment les industries du médicament transforment-elles leurs métiers pour s’adapter à la médecine et aux soins du futur ?

10.12.20
Les industries du médicament requièrent par essence des compétences pluridisciplinaires et un savoir-faire de haut niveau, que ce soit en R&D, fabrication, affaires réglementaires, commercialisation et surveillance du marché.
Le poids grandissant de la biologie dans les activités de l’industrie pharmaceutique et la diffusion des technologies numériques dans tous les domaines engendrent des besoins fondamentalement nouveaux.
métiers de la pharma

98 528 : c'est le nombre de salariés de l’industrie pharmaceutique.
 
Contexte :

●    Alors qu’il y a quelques années, on assistait à la création de nouveaux métiers dédiés exclusivement au numérique, les métiers fondamentaux de l’industrie s’enrichissent aujourd’hui, avec l’émergence de la médecine des 4P, de compétences et outils numériques.

●    La médecine des 4P (prédictive, préventive, personnalisée, participative) doit toutefois être accompagnée de transformations réglementaires et organisationnelles du système de santé pour réaliser les promesses de qualité et d’efficience attendues.

●     Elle doit permettre de relier, par exemple, la recherche au soin clinique, l’industrie à l’hôpital, les résultats d’examens biologiques ou d’imagerie à la recherche épidémiologique...
La donnée doit donc pouvoir circuler et être exploitable de bout en bout : depuis l’usage jusqu’à la recherche.
Cela permettra non seulement de mieux cibler et ajuster les thérapies mais également d’enrichir la recherche sur les produits de santé.

●     Ce continuum de santé et de données est un modèle qui transforme profondément le rôle de tous les acteurs.
Il nécessite, entre autres, de nouvelles compétences, transforme les métiers et favorise une meilleure répartition des expertises dans le sens d’une spécialisation des structures de soins.
Mais il rend poreuses les frontières entre spécialités, métiers et compétences et induit un nouveau mode de collaboration entre tous les acteurs.

 
Enjeux :

●     Les industriels sont un maillon essentiel de l’évolution de la médecine, en tant que fournisseurs de solutions permettant l’avènement d’une médecine des 4P qui s’appuie massivement sur la numérisation des données de santé, leur collecte en continu, leur exploitation, leur circulation au sein de la chaîne de valeur, et leur partage entre professionnels et patients, voire entre industriels.

●      Le numérique n’est pas un outil pouvant répondre seul à l’ensemble des points soulevés, mais il constitue l’une des clés de la modernisation des industries du médicament en France.

●      Les industries du médicament doivent réussir une transition d’un modèle historique centré sur un produit unique vers un modèle de médecine personnalisée fondée sur la convergence de plusieurs technologies médicales, numériques et nativement capables d’exploiter la donnée.

●     Pour réussir à délivrer sa promesse, l’intégration de nouvelles composantes technologiques dans la médecine du futur suppose une redéfinition et une redistribution des rôles entre les différents acteurs de la santé.
Parmi les technologies de l’industrie du futur, huit ont fait l’objet d’analyses approfondies : le cloud, la cybersécurité, le Big Data, l’intelligence artificielle (IA), la robotique, la simulation numérique, les objets connectés (IoT) et la réalité augmentée.
Si chacune de ces technologies paraît structurante pour la filière, elles se combinent nécessairement entre elles.

 
Nos Actions :

●    La révolution de l’industrie 4.0 se manifeste à travers de nombreux projets et initiatives autour du double enjeu du numérique :
      o    pour améliorer la compétitivité et la qualité délivrée pour chacune des composantes de la chaîne de valeur,
      o    pour créer des offres combinant multi-technologies et services.

●  C’est pourquoi, les entreprises du médicament opèrent leur transformation autour de deux axes : le développement des biotechnologies et l’accompagnement des salariés aux technologies numériques.

●   Elles s’organisent pour rapprocher l’offre de développement des compétences de leurs besoins. Dans ce cadre, elles analysent les formations existantes pour les adapter à la transformation en cours.

●   Elles font la promotion des biotechnologies auprès des étudiants.

●    Elles accompagnent leurs salariés à travers des projets tels que la création d’un campus accélérateur dans le domaine des biotechnologies et du digital.