La France à l'Heure des choix - Accélérons l'accès au progrès thérapeutique !

Faire de la France un leader européen de l’innovation en santé.
La France dispose de tous les atouts pour rester à la pointe de la recherche, du développement et de la production de médicaments innovants.
Mais dans un monde en mutation rapide, où la compétition internationale s’intensifie, notre pays doit choisir d’investir dans l’innovation plutôt que de la freiner.
En valorisant la recherche, en simplifiant les accès et en modernisant la régulation économique du médicament, la France peut redevenir un moteur de la santé européenne.
DES BÉNÉFICES QUI SE MESURENT EN ANNÉES DE VIE GAGNÉES, EN ESPOIR RETROUVÉ
Un secteur du médicament dynamique, c’est :
- un accès plus rapide aux traitements pour les patients,
- une meilleure santé publique pour tous,
- moins de pression sur les hôpitaux et les soignants,
- davantage de recherche clinique conduite en France qui donne une proximité aux patients aux nouvelles innovations,
- des emplois qualifiés sur tout le territoire,
- et une souveraineté sanitaire préservée.
Ces investissements se traduisent par des gains de productivité, des économies pour l’assurance maladie et des milliers de vies sauvées. |
De la recherche à l’accès
La France reste une grande nation scientifique, mais elle peine à transformer son excellence académique en innovations disponibles pour les patients.
En moyenne, 523 jours sont nécessaires pour qu’un nouveau médicament devienne accessible aux patients français, contre 50 jours en Allemagne.
Et la proportion de dossiers d’accès précoce (= la possibilité pour des patients d’avoir un médicament jugé essentiel à leur santé, avant sa mise sur le marché) acceptés par la Haute Autorité de Santé est tombée de 75 % à 40 % en 2024.
L’enjeu est clair : accélérer l'accès au progrès thérapeutique. |
UNE NOUVELLE MANIÈRE DE PENSER LA POLITIQUE DU MÉDICAMENT
Nos systèmes de santé sont sous tension : vieillissement de la population, maladies chroniques, contraintes budgétaires, pression sur les soignants.
Trop souvent, la politique du médicament est abordée sous l’angle de la dépense immédiate plutôt que de la valeur à long terme.CIl est temps de considérer le médicament non pas comme un coût, mais comme un investissement stratégique pour la santé, l’emploi et la souveraineté du pays.
Deux voies possibles pour la France
- Continuer comme avant : maîtriser les coûts à court terme, au prix d’un recul de l’accès, d’un affaiblissement industriel et d’une perte d’attractivité pour la recherche clinique.
- Ou repenser notre modèle, en revenant à l’essentiel : considérer le médicament comme un produit vital d’intérêt général , en misant sur les innovations qui :
- améliorent la santé des patients,
- renforcent la soutenabilité du système de santé,
- soutiennent la croissance, l’emploi et la sécurité économique à long terme.
Mieux valoriser l'innovation
La France dépense aujourd’hui près de deux fois moins que les États-Unis pour les médicaments innovants.
Cette situation tient à la manière dont nous évaluons et régulons la valeur des traitements.
Pour redonner de l’élan à l’innovation, il faut :
- élargir l’évaluation des médicaments pour prendre en compte leurs bénéfices sociétaux,
- accélérer les procédures d’évaluation, de prix et de remboursement,
- stabiliser la fiscalité du secteur,
- réformer la clause de sauvegarde, afin de la rendre plus prévisible et soutenable.
La clause de sauvegarde : un dispositif à repenser
La clause de sauvegarde impose à l’industrie pharmaceutique de reverser une partie de son chiffre d’affaires à l’État lorsque les dépenses de médicaments dépassent un certain seuil.
Car ce mécanisme, initialement conçu comme un outil de régulation, fonctionne aujourd’hui comme une taxe aveugle, sans garantie que les montants récupérés soient réinvestis dans l’innovation.
Entre 2018 et 2023, la contribution de l’industrie aux dépenses publiques a doublé, passant de 12 % à 24 % :autrement dit, les entreprises ont intégralement compensé la hausse des dépenses liée à leurs propres innovations.
Ce mécanisme pose un problème de fond : il freine la capacité d’investissement et d’innovation des entreprises, alors même que ces innovations permettent d’améliorer la santé des patients et de réduire, à terme, les coûts pour la collectivité.
Des enjeux majeurs pour l’avenir
- Les dépenses mondiales de R&D ont augmenté de 60 % entre 2012 et 2022.
- En 2024, 55 milliards d’euros ont été investis en Europe, dont près de la moitié dans les essais cliniques.
- Le secteur pharmaceutique soutient 2,6 millions d’emplois en Europe et plus de 300 000 en France.
- Pourtant, la proportion de médicaments innovants remboursés a chuté de 42 % en 2019 à 29 % en 2024.
BÂTIR L'AVENIR DÈS MAINTENANT
La France et l’Europe ont un choix à faire :
- Garantir un accès équitable aux traitements, en apportant un soutien pérenne et ambitieux à l’innovation grâce à un cadre économique et réglementaire adapté OU
- Rester spectatrices, en laissant d’autres régions du monde capter les talents, les investissements et les innovations.
Nos atouts sont considérables :
- un système de santé solidaire,
- des universités et centres de recherche de rang mondial,
- des industriels engagés sur le territoire.
Ces forces offrent une opportunité historique de faire de la France
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LA FRANCE A L'HEURE DES CHOIX
Délais d'accèsAujourd’hui, il faut 523 jours en moyenne pour qu’un nouveau traitement arrive jusqu’aux patients en France… contre 50 jours en Allemagne. CHOIX 1 : La France investit dans l’accès au progrès thérapeutiqueLes patients accèdent plus vite aux traitements. CHOIX 2 : La France ne réforme pas ses délais d’accèsLes patients continuent d’attendre pendant des mois, parfois des années. Faire le choix de l’accès aux traitements pour les patients
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Cancer du seinAvec plus de 12 700 décès en 2022, et plus de 61 000 nouveaux cas en 2023, soit 1 décès sur 5 malades, le cancer du sein reste la première cause de mortalité par maladie en France. CHOIX 1 : La France renforce son leadership en matière d’accès précoceLa France confirme sa position de leader européen grâce à un dispositif d’accès précoce unique au monde. CHOIX 2 : La France n’investit pas dans l’innovationLes traitements mettent des années à arriver jusqu’aux patients. Faire le choix de l’accès, de la recherche et de la vie.
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VaccinsLes vaccins ont sauvé 154 millions de vies en 50 ans, selon l’OMS. CHOIX 1 : La France garantit la disponibilité des traitements innovantsLes patients accèdent plus vite aux solutions existantes. CHOIX 2 : La France ne facilite pas cet accèsLes traitements tardent à arriver. Faire le choix de la disponibilité.
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Hépatite CGrâce aux nouveaux traitements, plus de 98 % des patients peuvent être guéris. CHOIX 1 : Quand la France soutient la recherche et l’accès à ces innovationsL’hépatite C est quasiment éradiquée. CHOIX 2 : Quand la France n’investit pasLes traitements arrivent plus tard. Faire le choix de l’innovation qui guérit. |
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Et vous, quel sera votre choix ?





