Communiqués de presse
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83 % des Français favorables à la vaccination

04.07.18
Résultats de l’enquête Ipsos pour le Leem sur le rapport des Français à la vaccination - Juin 2018

L’institut Ipsos a réalisé pour le Leem une enquête auprès d’un échantillon national représentatif de 1 086 Français âgés de 18 ans et plus, interrogés par internet entre le 20 et le 24 juin 2018. La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sur les variables de sexe, âge, région, profession de l’individu et catégorie d’agglomération sur la base des données du recensement de l’INSEE).


 
1.    Des Français très majoritairement favorables « au principe » de la vaccination en raison de ses bénéfices collectifs en termes de prévention et de protection

83 % des Français se déclarent favorables à la vaccination pour eux et leurs proches. Cette perception positive de la vaccination semble bien ancrée dans l’opinion française avec notamment 34 % de Français qui se déclarent y être « tout à fait favorable ».

Cette perception positive de la vaccination est partagée par la très grande majorité des Français sans différence significative que ce soit en fonction de l’âge, de la profession exercée, du niveau de revenus, de la présence d’enfant mineur ou non au sein du foyer, de la région de résidence… Ces résultats viennent renforcer l’idée qu’il y a aujourd’hui une adhésion massive au « principe » de vaccination.

Le fait que la vaccination fasse consensus au sein de la très grande majorité de la population française peut s’expliquer en partie par les raisons évoquées par les Français favorables à la vaccination. En effet, parmi les principaux leviers de la vaccination, ils citent spontanément et dans des proportions importantes :

-    Des arguments liés à la protection et la prévention contre certaines maladies (58 %)
-    Des arguments relatifs à l’efficacité des vaccins (35 %), dont l’éradication de certaines maladies grâce à la vaccination (11 %)
-    Les bénéfices collectifs de la vaccination (21 %) et notamment l’idée que la vaccination évite la propagation des virus (10 %) et protège les autres et l’entourage (9 %).

Cette notion de bénéfices collectifs associés à la vaccination en matière de prévention et de protection se révèle être l’argument le plus fort avancé par les Français favorables à la vaccination. Ainsi :
•    63 % des personnes favorables à la vaccination considèrent qu’elle permet de se protéger soi-même mais aussi les autres
•    61 % d’entre eux estiment que les vaccins permettent de se protéger contre des maladies graves


2.    Seule une minorité de Français (17 %) se déclarent défavorables à la vaccination principalement en raison de doutes portant sur la composition des vaccins, leurs potentiels effets secondaires voire leur efficacité

Spontanément, les critiques formulées par les personnes défavorables à la vaccination portent sur des critiques générales (73 % des citations) notamment liées aux effets secondaires des vaccins (21 %), et ce quel que soit l’âge, le revenu, le sexe, la présence d’enfant au sein du foyer ou le niveau de revenus.

Parmi leurs critiques sur la vaccination en général, les Français « défavorables » pointent aussi du doigt :
-    Le manque d’information sur les vaccins (18 %) et notamment le manque de recul sur les effets à long terme (8 %)
-    Mais aussi les dangers liés à leur composition (17 %) et notamment la présence de substances nocives (13 %) dans les vaccins.

En parallèle de ces critiques générales, les Français défavorables à la vaccination expriment aussi spontanément qu’il y a trop de vaccins et qu’ils ne sont favorables qu’à certains d’entre eux.


Conclusion

Les résultats de l’enquête Ipsos de juin 2018 pour le Leem viennent confirmer l’existence de deux phénomènes concomitants dans le rapport des Français à la vaccination :
•    Une adhésion massive, consensuelle et majoritaire au principe de la vaccination en raison des bénéfices collectifs qu’elle permet en termes de protection et de prévention des populations.
•    Une minorité de Français défavorables aux vaccins en raison des risques qu’ils y associent : doutes sur la composition, risque d’effets secondaires, questionnement de l’efficacité… Cette minorité de Français considère également qu’il existe aujourd’hui trop de vaccins à réaliser.

Un double niveau d’appréhension de la vaccination par les Français qui met en évidence l’importance d’une information claire, objective, ciblée et cautionnée scientifiquement concernant les vaccins en eux-mêmes et pas seulement la vaccination en général.